Voir les photos datées liées aux évènements décrits dans l’onglet photos. 29 septembre  Journée chargée… Tôt le matin (avant que les nuages arrivent) nous montons au volcan le Kelimutu à 1800 m d’altitude pour découvrir les différents  cratères et surtout trois lacs qui sont de couleurs différentes. Beau spectacle avec les senteurs soufrées. Le retour à pied est dans un parc national avec une superbe végétation, en particulier les fougères arborescentes de 10 m de haut et dans un silence agrémenté de chants d’oiseaux magnifiques et de singes en quête d’un gâteau. Nous reprenons la voiture en fin de matinée  pour circuler vers la côte sud au milieu des rizières et  en nous arrêtant dans un vieux village traditionnel. Après 150 kms de route de montagne (qui dégringolent toutes...) encore sur la côte nord au village de Riung village de pêcheurs peuplé par les Bugis de Sulawési. Leurs maisons sont en bois  et sur pilotis. Le soir nous réservons difficilement un bateau pour une sortie à la journée vers les 17 îles au large. La suite… au prochain numéro 30 septembre Le capitaine de notre bateau est en meilleur forme, il avait dû abuser de l’arak la veille. Nous partons pour notre première île qui est peuplée par des milliers de Flyfox (renards volants) qui sont en fait de grosses chauves-souris qui se nourrissent la nuit de bananes de mangues et de papayes. Belles balades en mer ensuite avec plusieurs épisodes de baignade en palmes/masques/tubas dans une eau cristalline, l’occasion d’admirer une foule de coraux différents (ah ! les coraux bleus et les coraux en oreilles d’éléphants). Tout cela creuse et notre capitaine nous dépose sur une plage paradisiaque où nous pouvons encore nous baigner pendant qu’il nous prépare des poissons grillés. Bonne fatigue le soir et quelques courbatures liées à plusieurs heures de palmage. La suite… au prochain numéro.     1er Octobre Nous quittons Riung et la côte nord pour gagner la montagne. Nous avions cru que nous avions expérimenté les routes défoncées, quelle erreur, nous prenons une route incroyable : rampes d’une raideur inouïe, route défoncée… 6 h à un rythme qui avoisine les 20kms/h. Heureusement, à une heure de notre destination nous nous arrêtons en dessous d’un volcan pour nous délasser dans des sources chaudes (40°) très minéralisées (souffre, oxydes de fer)… super. Nous arrivons en milieu d’après-midi à Bajawa à 1200 m d’altitude, petite ville qui se trouve entourée de superbes volcans. Nous poursuivons notre journée (bien fatigante) sur le marché local très typique.  Après le repas du soir nous allons à une sorte de foire gouvernementale avec beaucoup de stands d’exposition qui portent sur la santé, le contrôle des naissances, la protection de la forêt et des coraux, la nécessité de mieux gérer les déchets (ils en ont tant besoin), un stand sur la police… Marie et Bernadette rencontrent sur un stand des infirmières et un médecin qui leur demandent de prendre une photo collective.  Nous apprenons au retour que nous aurons droit ce week-end aux festivités liées à de nouvelles cérémonies de communion… La suite… au prochain numéro. 2 octobre Effectivement nous avons vécu (entendu) les prémices de la fête une bonne partie de la nuit (qu’est-ce que ça va être demain soir !). Heureusement, nous engageons une journée avec pas trop de voiture et de la marche en perspective. Levée à 6h afin de profiter d’un ciel limpide avant que les nuages arrivent. Tout d’abord nous montons sur un volcan qui a fait une éruption en 2001. Nous montons une heure dans les plantations de café, nous sommes en nage, il fait déjà très chaud. Au sommet nous découvrons plusieurs cratères mais la nature a déjà fait son œuvre et tout est déjà recouvert de plantations, d’arbres… Il reste toutefois plein de souches calcinées. Nous reprenons la voiture, destination un autre volcan de toute beauté (voir photos) à la rencontre de villages traditionnels de montagne. Il règne une belle harmonie dans ces maisons faites de bois, de bambous et recouvertes de chaumes. Nous constatons que la plupart de femmes ont la bouche rouge et les dents noircies, elles mâchent  le bétel toute la journée (effets énergisants et coupe faim). A la sortie du village notre chauffeur nous pose pour descendre à pied (2h de marche) pour un autre village plus éloigné de la route et encore plus authentique, plus serein. Sur la place centrale des petit monuments pour recueillir les esprits des défunts (pierres érigés pour les hommes, petites cases pour les femmes, voir photos). Nous finissons enfin la journée dans de nouvelles sources d’eau chaude (très chaude) afin de nous relaxer et d’affronter une nuit qui s’annonce éprouvante malgré les boules Quiès. La suite… au prochain numéro. 3 octobre Effectivement ils se sont surpassés, un boucan d’enfer toute la nuit, nous nous rattraperons la nuit suivante. Journée de transition pour gagner la petite ville de  Ruteng  à 1100 m d’altitude, elle aussi entourée de volcans (Florès, l’ile aux 13 volcans) dans une nature toujours aussi prolifique (énormes bouquets de bambou, bananiers, cocotiers, manguiers, papayers, ananas, clous de girofle, rizières, arbres à Kapok, noix de cajou, noix de macadamia…). Au passage nous nous arrêtons dans une petite fabrique d’Arak qui est un alcool fabriqué à partir du jus de palme à sucre. La distillation se fait dans des récipients en terre cuite, le refroidissement dans de grands bambous (voir photos). Bien sûr nous n’en achetons pas (nous avons bien le droit de mentir… un peu). Nous quittons le voisinage de la côte sud (celle qui reçoit la pluie) pour remonter vers les montagnes à travers les rizières. Nous finissons notre journée accueillis dans une congrégation religieuse (quelle propreté…). Nous espérons qu’elles ne feront pas la fête toute la nuit, nous avons du sommeil à récupérer ! La suite… au prochain numéro.