05 Janvier 2017

Nous avons quitté la Nouvelle Calédonie après avoir dit au revoir à la famille et gagné la Nouvelle Zélande (Auckland) en trois heures de vol
Nous avions deux heures de transit pour prendre un vol pour l’île du sud, destination Christchurch. Deux heures, cela nous paraissait confortable mais entre la file d’attente à la douane (terre d’immigration) et une seconde file d’attente pour le contrôle sanitaire tout aussi strict qu’en Australie (pas de nourriture, de végétaux, d’animaux…) nous avons bien failli rater notre vol et la distance entre l’aéroport international et l’aéroport domestique s’est faite au pas de course.
Au final nous sommes arrivés peu de temps avant l’embarquement pour Christchurch.

Le changement…

Nous avons perdu au moins 10° de température et il souffle un vent très frais pour la saison (nous sommes en plein été…). Nos corps ne sont pas habitués et nous avons dû ressortir chaussettes et pull polaire. La végétation a également changé, nous nous retrouvons avec les arbres et fleurs de pays tempérés (peupliers, chênes, hortensias…).
Nous sommes hébergés au sud de la ville dans un quartier résidentiel fait de petites maisons construites en bois et sans étage. Tout cela a un air très « British ». Pour dormir, nous avons mis la couette.

06 Janvier 2017
Au programme de ce jour, visite de la ville de Christchurch.
Il s’agit d’une ville de 360 000 habitants située en bord de mer dans la plaine de Canterbury. C’est la capitale de l’île du sud.
La ville a subi un traumatisme important, dans la nuit du 4 septembre 2010 un tremblement de terre de magnitude 7 dont l’épicentre était situé à 40 kilomètres de la ville a ébranlé sérieusement les édifices les plus anciens de la vielle ville, sans faire de victime.

Le 22 février 2011, cinq mois après, un nouveau séisme de même intensité mais situé à moins de 10 kilomètres de la ville a détruit le centre et a fait 185 victimes. Près de 80% des bâtiments du centre-ville a été mis à terre, en particulier le clocher de la cathédrale (voir photos).
La ville la plus anglaise de Nouvelle Zélande a perdu une grande partie de son patrimoine architectural.
La visite du centre-ville est bizarre, on a l’impression d’une ville bombardée. La ville est en cours de reconstruction mais il faudra encore 20 ans avant que les travaux soient achevés. En attendant les reconstructions sont en cours et la ville fourmille de grues de chantier. Les nouvelles constructions sont antisismiques, sont construites en poutrelles métalliques (plus souples) et ne dépassent pas 3 ou 4 étages et ce d’autant plus que depuis 2011, la ville a ressenti deux nouveaux tremblements de terre dont le dernier en novembre dernier. Nous avons pu toutefois visiter le muséum qui a été épargné (superbe) qui se situe à côté du jardin botanique et du collège de style Élisabéthain en reconstruction (voir photos).

La journée s’est achevée par quelques courses (il faut bien manger…), fini les fruits exotiques et le vin Néo-Zélandais est cher, rien à moins de 12€.

La suite au prochain numéro…