5 Décembre.
Le transfert de Cairns à Brisbane s’est bien passé et nous avons quitté l’Australie (à regret, nous y reviendrons) pour gagner la Nouvelle Calédonie.

C’est la pluie et un temps plus frais (26 à 1h du matin) qui nous ont accueillis. Nous étions attendus par une agence de location avec une voiture à quatre portes, la plupart du temps nous serons trois (Marie, Françoise sa sœur et Denis), nous la garderons jusqu’à notre départ de Nouméa pour Auckland début janvier prochain.

Nous avions un plan d’accès au gite que nous avions réservé (le Gîte du Tour du Monde) mais il se trouvait dans l’ordinateur et nous n’avions pas pu l’imprimer aussi nous avons dû improviser. Heureusement à 2 h du matin nous avons rencontré une patrouille de gendarmerie qui a pu nous mettre sur la bonne voie et cela nous a permis de nous coucher avant quatre heures du matin...

Après une nuit reconstituante nous avons retrouvé Françoise (la sœur de Marie), Stéphane son fils, Hélène son épouse et Clémentine la maman d’Hélène ainsi que Edwin le fils ainé, les autres enfants étant encore à l’école, les vacances d’été commenceront le 15 décembre. Devant nous rendre à l’agence de location de voiture pour finaliser notre dossier et régler le solde, Françoise nous a fait découvrir le centre-ville de Nouméa avec la célèbre place des cocotiers, haut lieu de l’histoire locale.
Nous avons fini la première journée en Nouvelle Calédonie à la fête de fin d’année à l’école des garçons où nous avons pu rencontrer les autres enfants d’Hélène et de Stéphane, Elia, Phanou, Tidja et Bruno.
Le lendemain nous avons commencé à nous organiser et avons fait quelques courses. Quelle surprise ! On nous avait prévenu mais cela dépasse ce que nous imaginions. Les prix sont exorbitants. L’importation des produits est liée à quelques familles qui organisent le marché, qui limitent la concurrence et qui font monter artificiellement le prix. A titre d’exemple une pizza en bord de route toute simple vaut plus de trente euros… et tout est à l’avenant. Les salaires nous dit-on sont au double de ceux de France mais tout cela explique bien que le tourisme a du mal à se développer.
Du coup Marie a revendu ses achats de Singapour…

Le samedi a été consacré à la visite d’un marché local (nous nous réservons pour le grand marché de Nouméa la semaine prochaine). Les prix sont là également délirants. Aussi nous décidons d’aller visiter le centre culturel Jean Marie Tjibaou. L’architecture est superbe, les bâtiments ont été conçus par Renzo Piano, un architecte d’origine italienne, celui qui a construit en son temps le musée Beaubourg. C’est superbe (voir photos), très bien situé au bord du Pacifique avec une architecture qui rappelle les constructions traditionnelles kanaks.

Le dimanche nous sommes invités chez Stéphane avec toute sa famille (nous sommes donc 10 à table). Il nous a fait griller un énorme poisson à la méthode locale soit entre deux feuilles de bananiers. Nous avons fini la journée dans la montagne au-dessus de leur maison, Stéphane nous fait découvrir la richesse de la flore locale (c’est son métier, il travaille comme animateur botanique au parc forestier de Nouméa).
Nous avons fini notre journée sur nos ordinateurs et téléphones à programmer un tour de l’île d’une dizaine de jours  à partir de jeudi prochain et à réserver les hébergements qui sont rares (et chers).
 
Lundi 5 décembre, Stéphane étant en vacances, il nous fait découvrir la vallée de la Dumbéa. Il s’agit d’une vallée très encaissée dans un paysage très sec où la latérite (roche décomposée riche en fer et en aluminium) est omniprésente et qui accueille une rivière de toute beauté (la Dumbéa) très propice à la baignade et cerise sur le gâteau, à la fin de l’école les enfants nous ont rejoints (voir photos).
La suite au prochain numéro…