28 29 30 31 octobre Pour aller à l’île de de Lombok, nous avons opté pour l’avion, plus rapide, moins cher et plus facile pour rejoindre le sud de l’île. Nous séjournons à Kuta qui recèle les plus belles plages d’Indonésie. Nous avons trouvé un hébergement avec une magnifique piscine, par contre les chambres sont vétustes et mal entretenues de plus, elles se situent à proximité immédiate de la mosquée et le premier appel à la prière est à 4 heures… une nuit suffira, nous décidons de chercher un autre hébergement plus calme. Ayant loué un scooter, nous en avons visité plusieurs et sommes tombés sur un endroit merveilleux (et éloigné de la mosquée). Le couple qui nous accueille est mixte, elle est indonésienne d’origine Sassak (ethnie propre à Lombok qui pratique un islam spécifique) elle est enceinte de 5 mois et est adorable. Lui est suisse, il était cuisinier à St Moritz et a pris le large pour plus de nature, une vie plus saine. Il est passionné par les constructions traditionnelles Sassak et a construit deux hébergements à partir de maisons anciennes et comme tout bon suisse, c’est extrêmement bien fignolé et d’une propreté inhabituelle ici. La région est vraiment magnifique, après un périple de 28 kms en scooter, nous avons commencé par découvrir un village de pêcheur Gérupuk qui constitue également un point de départ pour les surfeurs, les vagues au large sont très impressionnantes. Nous finissons la première journée sue une plage idyllique, la plage de Tanjung Aan (voir photos). Étant en fin de journée nous observons un groupe de pêcheurs qui préparent leur bateau… très typique sur un coucher de soleil de toute splendeur. Le lendemain nous avons décidé de nous éloigne de la côte pour aller voir un marché traditionnel à environ 15 kms. Nous allons être vigilants avec notre scooter, hier nous avons rencontré deux françaises qui étaient tombées et qui soignaient leurs bobos (sans gravité) un voyageur averti en vaut deux et donc deux voyageurs avertis… Le marché de Sengkol est très typique. Il s’agit d’un marché hebdomadaire qui rassemble les paysans du secteur. Ici tout pousse et rapidement. Le marché est très coloré avec une grande diversité de légumes et de fruits et même un coiffeur de rue (voir photos). Marie en profite pour négocier quelques bananes et mangues qui constitueront notre repas de midi. Marie suggère de ne pas rentrer par la route principale mais de prendre une petite route de campagne qui rejoint la côte. En passant dans des petits villages nous découvrons une machinerie bizarre il s’agit de gros tubes en fonte, actionnés par de moteurs de motoculteurs, qui broient des pierres calcaires apportés par une noria de camions. De quoi s’agit-il ? Production de sable ? Production de chaux ? Non il s’agit d’extraction d’or. Le soir venu, notre hôte suisse nous explique que c’est une catastrophe pour la région. Les collines côtières sont arasées, les camions défoncent les petites routes et surtout l’utilisation massive du mercure (pour amalgamer le métal précieux) crée une pollution majeure qui aura un impact sanitaire catastrophique et tout cela dans la plus parfaite illégalité. Mais nous dit-il, ils n’ont pas d’autre ressource pour vivre. La suite au prochain numéro…