6 et 7 octobre Suite à la plainte d’un de nos fidèles lecteurs qui souhaite garder l’anonymat (il habite Saint Vincent de Mercuze), c’est Bernadette, avec l’appui de Marie, qui a rédigé ces dernières nouvelles (saisies par Denis). 6 Octobre. Nous quittons l’hôtel « La belle Etoile, direction le port de Labuan Bajo à 7h20 où nous attend « le rafiot » pour une croisière de deux jours (trois hommes d’équipage aguerris pour trois touristes !!!). Largage des amarres vers 8h15 pour l’île de Rinca qui est à une heure de navigations dans une baie parsemée d’îlots. Nous débarquons et sommes accueillis par un Rangers qui nous donne quelques recommandations concernant les dragons (énormes Varans de 3,50m de long) : ne pas parler fort, ne pas s’éloigner du guide, ne pas fumer… Pour nous protéger notre guide possède une fourche en bois de 2 m. Nous stoppons devant un panneau qui donne le choix entre trois itinéraires : court moyen ou long. Vue la température (il fait très chaud) nous choisissons le circuit d’une heure de randonnée. Il y a quelques bâtiments disséminés, en particulier la cuisine des Rangers construite sur pilotis et devinez quoi… il y a deux ou trois Varans bien à l’ombre, des vieux semble-t-il, le Ranger nous précise que l’on a de la chance. Nous prenons quelques photos et nous nous engageons dans le sentier où l’on pourra voir des Kiwis, sortes de pintades, des sangliers et des daims. Nous passons devant un endroit avec des cavités creusées dans la terre où la femelle pond ses œufs après une gestation de 9 mois. A l’éclosion, les petits grimpent dans les arbres à proximité afin de se protéger de leur mère qui est cannibale, qui a mémorisé le dépôt des œufs et qui revient pour se régaler. Les petits restent trois ans cachés au sommet des grands arbres, ils se nourrissent d’insectes, d’oiseaux et de serpents. Nous terminons notre boucle sans nouvelle rencontre de Varan, il fait sans doute trop chaud, il faudrait être présents tôt le matin comme en montagne avec les chamois, ils doivent être cachés à l’ombre et se reposent. Nous regagnons le bateau afin de rallier l’ile de Komodo. Même scénario si ce n’est que l’on a vu en plus quatre Cacatoès blancs à la cime d’un arbre et les mêmes vieux Varans vautrés entre les pilotis de la cuisine des Rangers. Ces bêtes font de 2,50 à 3 m, ont une petite tête, une langue bifide acérée, en cas de morsure ils injectent des bactéries nécessitant une hospitalisation rapide avec traitement antibiotique. Nous reprenons le bateau en fin de journée et gagnons une crique o nous passerons la nuit. Nous avons droit à un somptueux coucher de soleil et à un ballet de dauphins. Pour notre part, nous nous couchons dès 8 h après avoir mis des matelas sur le pont car nous nous réveillerons à 5h30 demain matin. 7 octobre. Marie et Denis se baignent dès 5h30 avant le petit déjeuner. Les dauphins nous accompagnent à nouveau vers plusieurs spots de snorkeling. Beaux spots avec la découverte de nouveaux poissons et nous sommes un moment accompagné par une magnifique tortue. Nous poursuivons notre navigation, destination Manta Point. Le courant est très fort, nous sommes en marée remontante. Rapidement l’équipage nous montre les premières raies Manta, la mer est bouillonnante, nous ne pouvons pas nous mettre à l’eau, nous serions entrainés par le courant au large. Marie suggère de s’accrocher à l’échelle du bateau. Denis teste, cela fonctionne, nous le suivons à tour de rôle. Quel bonheur de côtoyer des dizaines de raies de plus de 5 m d’envergure dans une eau cristalline, aidé par notre masque et notre tuba. Après ces instants enchanteurs nous gagnions une petite île corallienne tout aussi habitée. Après le déjeuner (du Thon, du riz, des aubergines frites, des bananes), nous regagnons le port que nous atteignons vers 15H. Nous nous rappellerons longtemps de cette journée exceptionnelle. Note du rédacteur : pour les droits d’auteur demander le numéro de compte chèque à Bernadette. La suite… au prochain numéro.